rando du 24 mai 2022 - SAINT SYMPHORIEN
Saint- Symphorien (asso)
Parking dans l’ancienne carrière de Saint- Symphorien. Absence de marquage au sol et de bornes « attrape sous ». Pas de caméras de surveillance, de barrières automatiques. Parking pas surchargé. Pas un bruit, même les oiseaux sont à la sieste.
Nous entrons dans le petit cimetière de Saint Symphorien après avoir longé un mur de pierres sèches surmontées de rastels. Haies de buis bien taillées, tombes bien entretenues, impression de quiétude, de sérénité, de paix.
Un minuscule sentier pentu quasiment invisible sous la végétation, nous dirige vers le fond du vallon verdoyant et sa fontaine miraculeuse surnommée « source de vie » donnant lieu à un pèlerinage pour les enfants (vision, rachitisme…). Pas de chance pour le groupe, la résurgence est à sec (sècheresse). Le « canalet » qui normalement amène l’eau vers le Sietgès a été restauré. Super, bon travail de la Symphorine (l’asso qui s’occupe du site).
Donc, nous n’avons pas droit au doux murmure de l’eau transparente qui court de dalle en dalle, qui « cascatelle »et ajoute au charme du lieu.
Il faut savoir que Symphorien, l’un des premiers chrétiens de la ville d’Autun fut décapité pour s’être moqué au passage d’un cortège promenant la statue de Cybèle que l’on adorait dans cette ville ainsi que Apollon et Diane. Sentence immédiate, sans plaidoirie ni atermoiement. Ça ne plaisantait pas à l’époque ! Mais nous étions autour de l’an 180 donc avant-hier !
Le site de Saint- Symphorien est très âgé. La première église fut élevée en 1300 et démolie lors de la guerre de cent ans reconstruite au XVème siècle. Au-dessus de nos têtes l’ancien prieuré du XV ème siècle et le clocher de son église sur le chemin de Saint Jacques de Compostelle passant d’abord par Livron. Eglise spéciale : le chœur appartient à Caylus et la nef à Puylaroque. La limite des communes doit passer à cet endroit. Clocher mur. Elle est inscrite aux monuments historiques depuis 1948.
Le site de Saint- Symphorien avec ses hameaux aux alentours fut très important au XIXème siècle où on comptait 600 habitants. Il y avait une école de garçons sur le site et une de filles à Racanières. Ainsi que 2 épiceries.
Un aller - retour pour admirer le pigeonnier à piliers de Racanières. Au loin de Racanières, les collines calcaires blanches resurgissent, semblent plonger dans le paysage. Ensuite, une carrière et son calcaire allant du blanc au rouge. Un sentier pentu de larges dalles calcaires nous dirige vers la vallée du Sietgès, ruisseau un peu tari pour cause de sécheresse. Normalement, son eau transparente aux couleurs changeantes bouillonne en cascatelles.
Des falaises longent le chemin et enfin, le prieuré au-dessus de nos têtes.
Info : l’association la Symphorine s’occupe de cet endroit plein de charme. Site sur Internet (La Symphorine 82)

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